Les membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ambitionnent d’améliorer la mobilité de leurs citoyens. Ils nourrissent à cet effet un projet de mise en circulation d’un passeport pour leur espace commun.
Le 15 septembre 2024, à la veille de la date anniversaire de la naissance de la charte du Liptako-Gourma, le colonel Assimi Goïta a annoncé le souhait de mettre en circulation un passeport de leur organisation.
Selon le confrère Africanews qui donne l’information, le document de voyage va entrer en vigueur dans les prochains mois.
Ce passeport va intégrer des technologies biométriques pour renforcer la sécurité et simplifier les formalités d’immigration.
En plus du passeport biométrique, le Burkina Faso, le Mali et le Niger annoncent la création d’une chaîne d’information commune.
L’objectif est de diffuser de façon harmonieuse les informations dans ces trois États membres de l’AES.
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Il est aussi question de la création d’une banque d’investissement et d’un fonds de stabilisation, pour soutenir des projets de développement et d’infrastructures dans les pays du Sahel.
Depuis plusieurs mois, le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont en rupture avec la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.
Ensemble, ils ont créé la charte du Liptako-Gourma. Il s’agit d’un accord de défense qui consacre la naissance de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Richard Yasseu
